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Tolkien, Les Racines Du Legendaire

Devaux M

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Tolkien, Les Racines Du Legendaire de Devaux M
32.00 € Hors stock SE RENSEIGNER
Editeur : Ad Solem
Collection : Culture - Parution : 22 juillet 2003
 
Résumé / Extrait :



Prendre Tolkien au sérieux : tel est le projet de La Compagnie de la Comté, association fondée il y a sept ans. La Terre du Milieu mise en scène par Tolkien en trois Âges est-elle le pur fruit de l'imagination ou en âge de raison ? Quelle rationalité pour la féerie ? Une mythologie ne peut-elle être que prolégomènes à un discours rationnel ou peut-on conserver le mythos auprès du logos après la fin des mythologies antiques ? Quelles racines innervent l'arbre féerique ?

Pour créer la Terre du Milieu, Tolkien a puisé à deux sources : la matière du Nord (la culture scandinave qu'il enseignait à Oxford) et sa foi (catholique). Ses emprunts à la tradition patristique sont identifiables. L'étude de deux questions le prouve exemplairement. Comment nommer Dieu ? Les anges ont-ils un corps ? En outre, la féerie, telle que la pense Tolkien, n'est en rien assimilable au New Age - gnose moderne que, tels les Pères de l'Église hier, Tolkien nous permet de repousser aujourd'hui. Car si Le Seigneur des Anneaux est lui aussi un surgeon, ce nouvel arbre est enraciné, avec discernement, dans la tradition. Plus, cette féerie se pense elle-même comme tradition. Tolkien, dans la lettre à M. Waldman que nous publions, retrace la genèse complète de sa mythologie. Il apparaît comme le dernier scribe d'une tradition remontant à Eriol, voyageur anglo-saxon en contact avec les Elfes. Mais la féerie peut aussi se laisser penser non seulement comme discours sur le pays des Elfes, mais surtout par ses événements (la rencontre des créatures en ces lieux). C'est ce que suggère admirablement cet ami français de Tolkien qu'était le R. P. Louis Bouyer. Prendre au sérieux la féerie impose donc de rentrer dans son histoire propre, l'allégorie étant une facilité à laquelle il faut renoncer.

L'on peut alors soutenir quelques thèses internes au légendaire. Ainsi découvrira-t-on pourquoi l'anneau n'est pas qu'instrument de pouvoir, pourquoi Sauron n'est pas qu'un nouveau Melkor, pourquoi Sauron encore n'est pas qu'un œil. Enfin, l'on verra pourquoi Númenor est un centre celtique — par où l'on rejoint l'autre source d'inspiration de Tolkien.

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