Il était grand temps de faire découvrir en France l’œuvre de Gerald Locklin, l’un des poètes les plus importants de la côte Ouest. La plupart des nouvelles de ce recueil mettent en scène le double de l’auteur « the Toad » (le Crapaud) dans des situations réalistes systématiquement dynamitées par l’humour et l’ironie. Tour à tour observateur et acteur, outsider et insider, le Crapaud promène sur l’Amérique un regard souvent critique mais jamais désabusé. Gerald Locklin fut l’un des rares amis de Bukowski dont il évoque la figure dans plusieurs textes émouvants de ce recueil. Charles Bukowski disait d’ailleurs : « J’aime Gerald Locklin. […] Il est drôle et il parle vrai. »
" Passe encore de pleurer chez soi, mais pas question de se trimbaler partout, sa tristesse en bandoulière... "
Gérald Locklin, Le dernier des damnés