« Je ne te souhaite pas la bonne chance, les gens comme nous n’en ont pas besoin. »
On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre…
On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle.
Dans l’univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.
Justine Niogret nous dépeint un monde brutal et violent, au travers d’une description poignante de la vengeance et de la haine, de la folie du sang et de la guerre, et des questionnements de quelques âmes brisées qui cherchent leur chemin dans la vie.
Remarquée pour sa langue ciselée et percutante, l’auteure entraîne le lecteur dans ses mondes à la noirceur lumineuse et à l’onirisme cru.
Chien du heaume :
Grand Prix de l’Imaginaire 2010
Prix des Imaginales 2010
Mordre le bouclier :
Prix Utopiales européen 2012
Prix Elbakin 2012 du meilleur roman de Fantasy