Librairie en ligne science fiction, fantasy et bd
espace membre espace membre
se connecter :


perte d'identifiants?
nouveau client ? : créer un compte
voir le panier panier
Livres (0) 0.00 €
Objets (0) 0.00 €
Total 0.00 €
commander commander
Recherche Rapide titre,    : 
auteur ou référence)

Le Grand Nocturne

Ray Jean

Retour
Le Grand Nocturne de Ray Jean
18.00 € Hors stock SE RENSEIGNER
Editeur : Alma Editeur
Collection : - Parution : 02 mars 2017
 
Résumé / Extrait :

Le grand nocturne (1942) et Les cercles de l’épouvante (1943) ont paru au cœur de la Seconde Guerre mondiale durant l’occupation de la Belgique, période d’intense activité pour Jean Ray. En plus de ces deux recueils de « récits d’épouvante », l’écrivain gantois publie – presque simultanément – ses deux grands romans : La cité de l’indicible peur (1943, réédité par Alma, mai 2016) et Malpertuis (1943, également, à paraître en mai 2017).
À vrai dire, la guerre n’a pas d’influence directe sur celui que l’on, commence alors à surnommer « l’Edgar Poe belge ». Emprisonné à Gand de 1926 à 1929 pour des malversations boursières, ruiné, Jean Ray doit survivre durant les années 1930 en publiant une multitude d’articles en tous genres, des récits fantastiques et les quelques cent fascicules de la série Harry Dickson. De surcroît son superbe recueil de contes et récits, La croisière des ombres (1932) a connu l’échec. Plus que jamais enfermé dans Gand comme dans un cercle étouffant, l’écrivain n’en poursuit pas moins, malgré l’obligation de fournir des travaux alimentaires, la taille de ses diamants noirs.
Durant l’Occupation, l’édition belge se trouve à son tour dans un « cercle » oppressant, ses liens devenant difficiles avec Paris et prohibés avec les pays anglo-saxons. Seule la presse collaborationniste offre de l’espace : Jean Ray y publie beaucoup, sans se référer à la politique ni aux idéologies du moment, plus que jamais enfermé dans son univers très peuplé, à rebours d’une réalité elle-même très sombre.
Ces deux recueils, tous deux rigoureusement construits, se répondent : angoissantes étrangetés dans les aventures fantastiques du Grand nocturne, avec une incroyable virtuosité des intrigues ; poésie de la peur, des réminiscences, des prémonitions et des souvenirs douteux dans Les cercles de l’épouvante à l’image d’une jeune sorcière : la petite Lulu, la fille de l’écrivain, sous l’égide de laquelle le livre est placé. Plus que jamais l’effroi voisine, chez Jean Ray, avec l’humour et le paradoxe.

CRITIQUES EXISTANTES
 
DONNER VOTRE AVIS
Connectez-vous pour donner votre avis.
Aucun avis