Beowulf est l'une des sources d'inspiration les plus souvent évoquées par Tolkien lui-même et par les spécialistes de son œuvre. Dans les années 1920, alors qu'il était en poste à l'université de Leeds, Tolkien commence une traduction partielle en vers allitératifs. Jusqu'à présent, seules quelques citations étaient connues, publiées dans Les Monstres et les critiques ou dans Beowulf and the critics, par exemple. Quelques années plus tard, après avoir quitté son poste à Leeds pour Oxford, Tolkien s'essaye cette fois à une traduction en prose, traduction relue par C.S. Lewis. C'est cette dernière version qui est éditée, accompagnée d'un commentaire de Tolkien, sous forme de transcriptions de conférences qu'il mena sur le sujet dans les années 1930 à Oxford et du court texte Sellic Spell, un « conte merveilleux ».
Chef-d’œuvre de la poésie vieil anglaise long de 3182 vers, Beowulf narre les exploits d'un héros doué de la force de trente hommes, qui porte secours au roi du Danemark Hrothgar, sauve sa cour de l'ogre Grendel et de sa mère, puis périt lors de son ultime combat - néanmoins victorieux - contre un dragon.
Sommaire
Préface
Introduction à la traduction
Beowulf
Notes sur le texte de la traduction
Note introductive au commentaire
Commentaire
Sellic Spell
Le Lai de Beowulf (édition bilingue)