Elorah, femme flic enquêtrice dans le premier volet, se retrouve vengeresse d’outre tombe, ayant succombé à la folie meurtrière d’un baron de la drogue et de sa funeste création : un cyborg alimenté par le sang des vengeurs réssuscités. Mais comment combattre une telle machine ? Suite et fin de Le sang des innocents, récit imaginé par Yoann Boisseau et mis en images par Vinz el Tabanaz. Un style toujours très graphique, très violent et très fluide pour cet auteur dont les exploits mériteraient de voir bientôt le jour aux Etats-Unis.
Cyrille Munaro, quant à lui, vient du monde du prozine et du petit format. Ayant officié chez Scarce, ainsi que dans de nombreux numéros de Zembla, il réalise quelques strips pour les revues DC chez Semic. Son histoire tranche ici complètement avec le ton humoristique qu’il offre habituellement. The very savage night est brutal, autant dans la narration que dans l’action, et traite d’un sujet souvent occulté mais bien réel : deux êtres peuvent s’aimer après la mort… mais pourquoi ces deux êtres ne pourraient-ils pas être des femmes ?
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