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Picatrix. L'echelle Pour L'enfer

Evangelisti Valerio

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Picatrix. L'echelle Pour L'enfer de Evangelisti Valerio
18.00 € Hors stock SE RENSEIGNER
Editeur : Volte
Collection : Sc. Fiction - Parution : 17 avril 2014
 
Résumé / Extrait :

“L’inquisiteur Eymerich est omniprésent dans deux des quatre lignes narratives entrecroisées, on y retrouve par aileurs le professeur Frullifer, et qui, exilé aux Canaries, est confronté à des fous régénérant leurs membres tels des lézards ou des salamandres, ainsi qu’à des phénomènes électriques qui conduisent à invoquer la mémoire de Wilhelm Reich ou de curieuses théories « scientifiques ». On y retrouve aussi les nazis balkaniques de la RACHE et les mercenaires de l’Euroforce, en Afrique cette fois, face à d’hallucinants mouvements de population rappelant les migrations de lemmings, bon prétexte à charges contre le FMI et les chaînes de télévision que leur racisme quasi-inconscient rend éminemment manipulables. Parasciences et politique-fiction sont bien au rendez-vous.
Cela dit, il faut avouer que c’est surtout le reste qui importe : Eymerich en Espagne, dans le royaume arabe de Grenade, puis aux Canaries. Confronté à des roues de lumière, à des êtres à tête de chien, à des démons, à ce Raucahehil nommé dans les quatre récits. Confronté surtout aux non-catholiques, qu’il déteste peut-être moins que les hérétiques, mais qu’il abhorre tout de même, qu’ils soient musulmans ou juifs convertis ou non. D’où un festival de haines croisées où la chrétienté se « distingue » particulièrement, de mépris que tout devrait interdire et de sectarismes bornés, qui rappelleront d’autres lieux et d’autres temps. Eymerich, donc, toujours détestable et fascinant, pervers et rigoriste, usant des pires ruses et des pires mensonges pour la plus grande gloire de l’Église et finissant par sauver le monde parce que c’est tout de même lui le héros. Eymerich, aussi, confronté à ce qui est pour lui l’autre radical, une femme, et qui pis est étrangère aux fois rigides, ceci au cours d’une odieuse séance de torture courant au long du livre et, paradoxalement, rendant l’inquisiteur un peu plus humain en éclairant encore davantage ses psychoses.
Comme d’habitude avec Evangelisti, l’entrecroisement n’a pas seulement pour but d’assurer et de prolonger les suspenses de fin de chapitre, mais correspond à une convergence finale dont des lambeaux se dévoilent parfois, mais qui surprend tout de même. Et comme d’habitude, la science-fiction est présente mais mêlée à la fantasy, encore que la magie soit dûment « rationalisée », même si c’est au travers de théories plutôt étonnantes. Enfin, l’aventure est au rendez-vous, évidemment, et ce volume est une mécanique fort bien huilée, propre à captiver et à piéger le lecteur.” Présentation par Éric Vial (in revue Galaxies)

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