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Berceuse Pour Ma Mere

Herbert Julian

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Berceuse Pour Ma Mere de Herbert Julian
21.90 € Hors stock SE RENSEIGNER
Editeur : 13e Note
Collection : 13eme Note Edit - Parution : 20 novembre 2013
 
Résumé / Extrait :

Clouée à un lit d’hôpital, Guadalupe Chávez, ancienne prostituée, lutte contre la leucémie tandis que son fils, Julián Herbert, se lance à son chevet dans un fiévreux projet d’écriture. Au fil de cette autofiction oscillant entre passé et présent, les rôles sont inversés : le fils nourrit et lave sa mère. Julián Herbert se replonge dans son histoire aux accords du boléro, de la maison close mexicaine où s’est déroulée une partie de son enfance jusqu’à Berlin où il est reconnu comme un écrivain talentueux, en passant par La Havane où il connaît des déboires hallucinatoires. C’est l’occasion de nous faire découvrir son pays, un Mexique malade, ravagé par la corruption et la violence. L’auteur dit enfin à sa mère mourante les souffrances et les frustrations de son enfance. Ce douloureux exercice autobiographique est pour Herbert un défi littéraire : comment dire l’indicible ? La douleur du fils, omniprésente, est évoquée au détour d’anecdotes sur la vie quotidienne, d’histoires de famille, de souvenirs d’enfance qui se bousculent pour tracer les contours complexes de cette relation mère-fils. Sa condition de hijo de puta a marqué l’auteur à jamais. Berceuse pour ma mère, roman d’une totale sincérité, est un hymne bouleversant à la mort – et à l’amour.


« Appelez-moi par mon nom. Je suis installé à Baker Street. Je dépense mon argent dans le true west qui emplit et vide mes poumons. Toute bouffée d’oxygène est un cycle nasal : la corbeille pleine de Kleenex, les Kleenex pleins de sang, les Kleenex pleins de moi. J’allume mon ordinateur. Je joue au solitaire jusqu’à ce que ma main gauche soit engourdie. Puis j’essaie d’écrire. Puis je regarde l’heure : vingt minutes se sont déjà écoulées. Je vais aux toilettes, m’installe à califourchon sur la cuvette et vide sur le miroir un peu de poudre, encore un peu. Je respire son odeur, l’écrase avec ma carte de crédit Serfín et forme deux lignes bien épaisses. Je sniffe. C’est comme ça tous les jours. »
Julián Herbert, Cocaïne, manuel de l'usager

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