L'esthétique punk propose depuis les années 1970 une nouvelle façon d'envisager la création artistique et la société, en opposition à la culture pop, en imposant plutôt la notion de contre-culture. Illustré de documents d'archives, cette rétrospective retrace l'évolution et l'influence du mouvement jusqu'à aujourd'hui.
Le mouvement punk était en soi une culture dégradable. Tous les fanzines, flyers et posters étaient fabriqués à bas prix, à la sauvette : la photocopieuse était reine, le papier de mauvaise qualité et les originaux le plus souvent égarés. Le mode de vie aléatoire des principaux acteurs du mouvement, qu'ils soient fans, musiciens, écrivains ou artistes, renforçait ce caractère éphémère. Par définition, la contre-culture n'alimente pas sa propre documentation.
- Johan Kugelberg
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