L'oeuvre de certains artistes entre de leur vivant dans l'imaginaire collectif. Le mangaka et réalisateur japonais Hayao Miyazaki (Nausicaä, Mon Voisin Totoro, Chihiro, Ponyo...) est l'un d'entre eux. De la Toei aux studios Ghibli, il a imposé, en plus de quarante ans de carrière, une vision singulière et nuancée du monde, de l'homme et de la société. Nous nous attachons à étudier cette oeuvre monumentale à la fois de manière générale et complète (première partie) puis d'en explorer avec minutie les subtilités et nuances, selon des approches originales qui s'éloignent d'une certaine "image d'Epinal" de Miyazaki pour approcher à son véritable propos.
Sommaire
Vivian Amalric & Victor Lopez : avant-propos. * Première partie Hayao Miyazaki, le Kami de l'animation japonaise, par Julie Proust Tanguy. * Deuxième partie : nuances d'une oeuvre. 1. Philippe Bunel : "La construction du style de Miyazaki". 2. Frédéric Merci : le rapport de Miyazaki au roman policier et ses codes. 3. Samir Ardjoum : "La relation à La Grande Histoire comme geste romantique". 4. Marie Pruvost-Delaspree : "La crise". 5. Victor Lopez : "Le cimetière aérien" (sur la mise en scène de la guerre). 6. Julien Sévéon : "La pulsion apocalyptique". 7. Samuel Minne : "La mort et la souffrance" (dans Nausicäa de la vallée du vent et Princesse Mononoke. 8. Pierre Grumberg : la machinerie chez Miyazaki. 9. Justin Kwedi : "Vieux sage ou père moralisateur : les ambiguïtés d'une vison du monde". 10. Stephen Sarrazin : "De Nausicäa à No She Can't" (sur la place des femmes au Studio Ghibli). * Postface par Jean-Pierre Dionnet (la France et Porco Rosso).
espace membre
