Dix-sept ans plus tôt, une révolution a renversé la dynastie des Clairfeu et remplacé l'Empire Galactique par une République. Drôle de république, dont le président est contrôlé par un « grippe-tête », nommé Abdiel, chef des « possédés ». Derek Sagan, ancien chef des fidèles « gardiens », regrette sa trahison et veut rétablir l'Empire, mais pour confisquer le pouvoir à son profit. Tout ce monde cherche le prince Dion, né la nuit de la révolution, soit pour le rétablir sur le trône (c'est l'objectif des rares survivants de la famille impériale, telle la belle Maigrey Moriana), soit pour l'éliminer. Les légitimistes peuvent compter sur des chefs rebelles comme John Dixter, mais Abdiel n'hésite pas à favoriser des envahisseurs extragalactiques, les Corasiens. Dixter parviendra-t-il à sauver le Prince ? En tout état de cause, le malheureux garçon n'est pas prêt de remonter sur le trône...
Les amateurs de clin d'œil ne manqueront pas de remarquer l'ironie légère avec laquelle les principales situations de « Star Wars » sont exactement inversées dans ce cycle où l'action haletante n'empêche pas les petits sourires en coin.
Margaret Weis, travaillant en tandem avec Tracy Hickman, s'est imposée avec les deux premières trilogies de « Lancedragon » (Fleuve Noir) avant d'accéder au chef-d'œuvre avec « Les Portes de la Mort » (Pocket, 7 vol.).
Nous la voyons ici, pour la première fois, construire son propre scénario et développer des péripéties tout à fait renversantes qu'elle a manifestement testées dans des parties de jeu de rôles avec ses complices habituels avant de les écrire.
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